Le LOF est un registre généalogique sur lequel figurent tous les chiens de race inscrits au titre de la descendance. LOF signifie “Livre des Origines Françaises”. L’Etat Français a délégué la gestion du LOF à la SCC – Société Centrale Canine. Dans le cadre de la gestion du LOF, la SCC délivre un pédigree. Le pédigree détaille la généalogie du chien sur les 5 dernières générations. Il certifie l’exactitude de ses origines.
Dit comme ça, le LOF inspire de prime abord confiance. Il pourrait faire penser à d’autres initiatives déjà en place dans d’autres secteurs tels que l’agro-alimentaire avec des labels de qualité tels que le Bio, Label Rouge, les Appellations d’origines contrôlées etc. Mais qu’en est-il vraiment ? L’achat d’un chien de race inscrit au LOF garantit-il ses origines comme la SCC le prétend ? Le LOF est-il fiable ?
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Sommaire
- Déclarations de l’éleveur auprès de la SCC
- La Confirmation : une étape obligatoire du LOF
- Représentation du LOF dans la population canine Française
- Le LOF est-il fiable ?
- L’identification génétique obligatoire
- L’ADN obligatoire : une véritable garantie ?
- Comment garantir les origines ?
- Conclusion
- A lire également
Déclarations de l’éleveur auprès de la SCC

Un éleveur doit déclarer une saillie dans un délai maximum de 8 semaines auprès de la SCC. Au cours de cette déclaration, l’éleveur mentionne l’identité du père et de la mère des futurs chiots en se référant notamment à leurs numéros d’identification (tatouage ou puce). La déclaration n’est possible que si les parents ont été au préalable confirmés (voir chapitre suivant).
A la mise bas, l’éleveur doit déclarer la naissance des chiots dans un délai de 2 semaines. En retour, l’éleveur recevra un certificat de naissance pour chaque chiot qu’il transmettra par la suite aux futurs propriétaires. Ce certificat de naissance détaille les soixante-deux ancêtres qui composent l’arbre généalogique du chiot sur les cinq dernières générations.
Cependant, pour pouvoir prétendre à l’inscription définitive au LOF au titre de la descendance, le propriétaire du chiot doit faire confirmer son chien.
La Confirmation : une étape obligatoire du LOF

Pour inscrire votre chien au LOF au titre de la descendance, il doit passer l’étape de la confirmation. La confirmation est un passage devant un juge qui ne pourra se dérouler qu’une fois la croissance du chiot terminée. Selon les races, la croissance est considérée terminée à partir de dix, douze ou quinze mois. La confirmation a lieu au cours d’une exposition canine ou lors de sessions organisées la veille d’une exposition canine. Il existe également des sessions de confirmations organisées dans les écoles vétérinaires. Le juge en charge de la confirmation validera si votre chien répond au Standard de sa race.
Réussite à la confirmation
Si votre chien réussit l’examen de confirmation, vous pourrez renvoyer le certificat de naissance de votre chien à la Société Centrale Canine qui vous renverra en retour le pédigree définitif de votre chien. Ça y est, votre chien est LOF au titre de la descendance ! Le Saint-Graal en main, votre chien remplit l’une des premières conditions pour pouvoir reproduire.
Echec à la confirmation
Pour les chiens qui ont échoué à la confirmation, ils ne pourront jamais prétendre à l’inscription définitive au LOF au titre de la descendance… Vous avez acheté un chien de race auprès d’un éleveur qui produit du LOF, mais votre chien n’aura pas son inscription définitive au LOF… Il n’est pas conforme au Standard de sa race selon le juge qui a examiné votre chien. Vous avez bien la possibilité de faire appel (et de payer la somme de 110€) afin de repasser non pas devant un mais trois juges. Cette « cour d’appel » ne vous donnera pas droit à la Cassation en cas de nouvel échec. La décision rendue par cette « cour suprême » est définitive.
Vous avez acheté un chien de race qui, au final, ne rentre pas dans le standard de sa race. Votre chien gardera son numéro LOF mentionné sur son certificat de naissance, mais il n’obtiendra pas son pédigree définitif qui lui aurait ouvert les portes de la reproduction.
Représentation du LOF dans la population canine Française

En se référant aux inscriptions annuelles au LOF, on peut estimer le pourcentage de chiens inscrits au livre des origines entre 20 et 25 % de la population canine Française, soit environ 1,5 millions.
En se référant au nombre annuel de confirmations par rapport aux nombre de chiens inscrits, on constate que le taux de transformation n’est que de 25% en moyenne. Ce qui situe le pourcentage de chiens inscrits et confirmés à uniquement 7,5 % de la population canine.

Les chiens de races confirmés ne représentent seulement que 5% de la population canine Française…
On peut estimer que plus de 75 % des chiens produits en France sont issus de reproducteurs non LOF, ce qui relativise la place et l’importance du chien de race dans la population canine française !
Nous venons de détailler le processus de déclaration d’une saillie et de la naissance des chiots. Vous avez compris que seuls des chiens confirmés, répondant aux standards de leur race ont le droit de reproduire. Mais pour autant, quels sont les contrôles de la SCC sur les déclarations des éleveurs et notamment sur l’identité des parents ?
Le LOF est-il fiable ?

Est-ce qu’un propriétaire de chien LOF à la garantie de ses origines comme la Société Centrale Canine le garantie sur sa page dédiée au LOF.
La réponse est clairement NON et c’est là tout le scandale du LOF…
Un manque de rigueur de la SCC
Le manque de rigueur de la SCC a été constaté par le CGAAER dans son rapport n°13093-2 en février 2015.
Le conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) est présidé par le ministre de l’agriculture. Le CGAAER assure des missions de conseils, d’expertise, d’évaluation, d’audit et d’inspection pour le compte du ministère de l’agriculture.
“Le manque de rigueur dénoncé dans la gestion du LOF est patent. Il est indispensable que la SCC, chargée de la tenue du livre généalogique mette en place des contrôles internes et des indicateurs pertinents permettant de garantir la fiabilité des données généalogiques. Il y a en effet, une insuffisance de contrôle aléatoire en élevage pour vérifier les déclarations de saillie, les déclarations de naissance et l’identité des parents.”
extrait du Rapport n°13093-2 du CGAAER
Est-ce que les choses ont changé depuis ce rapport de 2015 ? Non… Lorsque je déclare une saillie auprès de la Société Centrale Canine, je n’ai jamais eu de contrôle. Je pourrais donc déclarer n’importe quel mâle confirmé dont je connaît le numéro d’immatriculation ; personne ne viendra vérifier. Comme garantie des origines, on fait mieux quand même…
Les magouilles
Une éleveuse a démontré l’absence de contrôle de la Société Centrale Canine dans les déclarations de saillie. Comment ? En déclarant une saillie virtuelle et des chiots virtuels… Le père déclaré étant décédé un an avant la déclaration de saillie et la mère déclarée était une femelle agée de 9 ans, stérilisée 5 ans avant la soit-disant saillie… Et vous savez quoi ? Ça a marché ! Et tout ceci a été fait avec beaucoup d’humour : le nom donné au chiot virtuel était “Oh my god !”
C’est pas formidable le LOF ?
La SCC reconnaît le problème
La SCC reconnaît elle-même le problème de fiabilité de son livre des origines ! En effet, au cours d’une interview d’André Varlet, Directeur des Relations Extérieures de la Société Centrale Canine, dans laquelle il présente les évolutions du LOF à venir, la SCC reconnait que 80% des reproducteurs actuels n’assurent pas une traçabilité complète !
A 2’08mn, je cite : “le gros sujet, le sujet d’interrogation depuis longtemps, c’est la fiabilité par rapport aux origines mêmes. Qui est le père et qui est la mère”.
Et de rajouter “20% des reproducteurs ont une traçabilité complète”.
Autrement dit, le livre des origines géré par la Société Centrale Canine n’est pas fiable à 80%… CQFD.
Et pour conclure, “pouvoir garantir enfin à l’avenir que le livre des origines Français soit parfaitement fiable à 99.9%”…
Pourtant, la SCC est catégorique dans son article intitulé “Certifier ses filiations” :
La compatibilité de filiation génétique est le seul moyen scientifique de s’assurer de la filiation”.
L’identification génétique obligatoire

Ca y est, c’est officiel, la SCC a trouvé l’arme imparrable pour rendre son LOF fiable !
L’identification génétique obligatoire des reproducteurs !
Dorénavant, à partir de 2023, plus aucune déclaration de saillie ne pourra être faite si les deux parents n’ont pas été au préalable identifiés génétiquement et leurs empreintes génétiques enregistrées auprès de la SCC. L’identification génétique n’est pas nouveau en soit mais elle n’était pas imposée par la SCC. La démarche d’identifier génétiquement ses reproducteurs était basée sur le volontariat des éleveurs…
Obligatoire, mais pas pour tout le monde…
En effet, des dérogations seront mises en place pour les races du Groupe 6 – Chiens courants, Chiens de recherche au Sang et Races Apparentées (à l’exception du Beagle, du Dalmatien, du Chien de Rhodésie à crête dorsale et du Basset Hound). Egalement, les races patrimoniales à petit effectif (c’est à dire les races Françaises à moins de 1000 naissances annuelles) en seront également dispensées…
Allez… Disons-le carrément, la plupart des races Françaises passent au travers de l’obligation d’identification génétique des reproducteurs… Et notamment les chiens de chasse avec entre autres, les chiens utilisés en grande vénerie… Ben oui… Comment voulez-vous savoir qui est le père dans une meute qui peut dépasser la centaine de chiens ?
Les lobbys de la chasse sont toujours aussi puissants à la SCC…

L’ADN obligatoire : une véritable garantie ?

“En faisant identifier génétiquement chaque reproducteur, l’éleveur laisse la possibilité aux futurs acquéreurs de ses chiots de demander s’ils le souhaitent, une vérification de filiation avec les parents déclarés. L’ADN obligatoire pour les reproducteurs permet donc à tous les éleveurs LOF d’assurer aux futurs propriétaires des chiens, un maximum de transparence sur leur travail et de leur garantir des généalogies fiables”.
Dites-moi la SCC… Pouvez-vous nous dire statistiquement, quelle est la part des demandes de filiation faites par les propriétaires de chiens de race ?
Déjà que la part de confirmation est très faible, alors, on ne peut qu’imaginer à quel point le nombre de demandes de vérification de parenté effectuées par les propriétaires de chiens doit être ridiculement faible…
D’ailleurs, qu’est-ce qui motiverait un particulier, à investir (encore) de l’argent dans une demande de vérification de parenté ? Peut-être parce qu’il existe déjà un litige avec son éleveur ? Qu’un doute légitime dans l’esprit du propriétaire du chien vienne à remettre en question les origines véritables de son chien peut-être ? Origines véritables qui auraient dû lui être garanties au moment de l’achat de son chiot !
Non mais vous imaginez si, dans un tout autre domaine, vous achetiez une bouteille de vin AOC mais que le label AOC ne vous garantisse pas l’origine du cépage au moment de l’achat de votre bouteille ? Vous vous imaginez, en cas de doute, payer un laboratoire pour analyser le vin afin de vous garantir l’origine de son cépage ?
Et bien la SCC l’a fait !
C’est au moment de l’achat du chiot que le propriétaire doit avoir la garantie de ses origines ! Pas après coup ou en cas de litiges avec l’éleveur !
C’est clairement du foutage de gueule… il n’y a pas d’autres façons de l’écrire autrement…. Rien ne changera dans les mauvaises pratiques, les magouilles et les arnaques au LOF.
La Société Centrale Canine ne propose qu’une demi mesure qu’elle n’est même pas capable de faire appliquer à tout le monde !
Comment garantir les origines ?

Pourtant, il existe une solution très simple pour garantir la fiabilité du Livre des Origines : la filiation obligatoire du chiot.
La Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas entre autres l’appliquent déjà… Pourquoi pas la France ? Ce n’est pas compliqué et la Société Centrale Canine ferait d’une pierre deux coups : l’identification génétique des parents (qui est déjà acté) ET celle de leurs chiots.
En effet, pour pouvoir procéder à la filiation du chiot, le pré-requis de l’identification génétique des parents est indispensable. La filiation du chiot est obtenue en comparant son empreinte génétique avec celles de ses parents.
L’éleveur commande un kit de prélèvement ADN sur le portail de la SCC. Le vétérinaire procède au prélèvement salivaire de chaque chiot de la portée en même temps qu’il procède à l’implantation de la puce d’identification pour l’I-CAD et aux vaccins. Après comparaison de l’empreinte génétique du chiot avec celles de ses parents, la Société Centrale Canine retournera le certificat de filiation de chaque chiot à l’éleveur qui pourra attester auprès de ses adoptants de la véracité des origines de ses chiots.
Conséquence directe : la fiabilité du LOF concernant les nouvelles inscriptions au titre de la descendance est automatiquement assurée ! Voilà ce qu’il fallait faire !
La filiation du chiot pour toutes les races
Des races ne seraient pas capables de fournir l’identité génétique des parents du chiot quelles qu’en soient les raisons ? Très simple : pas de pédigree pour eux. C’est simple, clair et net. Un pédigree n’a de sens que si les informations concernant les ancêtres mentionnés sont fiables !
En très peu de temps, la SCC pourra enfin garantir la fiabilité du livre des origines Français !
La confirmation réservée pour la reproduction
Si dorénavant, un chiot LOF possède sa filiation, pourquoi ne pourrait-il pas prétendre à avoir directement son pédigree définitif ? Après tout, il n’y a aucune raison pour qu’une saillie impliquant un Labrador (LOF, identifié ADN) qui a sailli une Labrador (LOF, identifiée ADN) produise autre chose que des petits Labradors, non ? D’autant plus si ces mêmes petits labradors ont dorénavant leurs certificats de filiation.
Gardons le principe de la confirmation, exclusivement pour la reproduction !
Ce ne serait pas le fait de posséder un pédigree définitif qui donnerait le droit de reproduire mais un certificat de confirmation. A condition, qu’un juge expert de la race en question (et non pas un juge toutes races) s’en occupe… Parce que ça aussi, il faut que ça cesse ! Des juges toutes races n’ayant qu’une connaissance partielle des standards de race, ça ne devrait plus exister. Seuls des juges spécialistes, connaissant parfaitement les standards de race des chiens qui leur sont présentés, ne devraient être autorisés à faire des confirmations ! Les décisions de confirmation devraient plus impliquer davantage les clubs de race. En effet, ce sont eux en théorie, les mieux placés pour mettre en place des recommandations d’élevage des races qu’ils ont en gestion. Les problèmes de morphotypes et de comportement sont normalement des sujets parfaitement maîtrisés par les Clubs de Race.
Les clubs de race ne devraient pas non plus être obligés de payer 150 euros en caution à la Société Centrale Canine pour faire appel d’une décision de confirmation…
Est-ce faisable ?
Je connais à l’avance, ce que certains éleveurs vont me rétorquer : la filiation du chiot est impossible à mettre en place étant donné qu’en grande majorité, les chiots rejoignent leurs familles à l’âge de 8 semaines… Les papiers de filiation ne peuvent pas arriver avant le départ des chiots dans leur famille… Il n’y aurait donc aucun moyen au moment de la vente, d’attester de l’origine du chiot vendu.
Dans ce cas, il en est déjà de même avec le certificat de naissance, qui, lorsque l’on vend ses chiots à 8 semaines, n’a généralement pas le temps d’arriver chez l’éleveur pour pouvoir être donné à l’adoptant au moment du départ du chiot… C’est donc un faux prétexte.
Sinon voulez-vous une solution qui règle tous ces problèmes de délais administratifs ?
Très simple : gardez les chiots jusqu’à 12 semaines.
Chez Khalibisnya Maginwulf, les chiots restent à l’élevage jusqu’à 12 semaines. Ainsi, ils partent chez leurs familles respectives avec leur Certificat de Naissance, leur identification génétique ET leur certificat de filiation. Selon les cas, il y a même le temps de recevoir les éventuels dépistages génétiques ! (Plus de détails dans la rubrique FAQ de mon site).
Garder ses chiots 12 semaines, c’est aussi contribuer à une meilleure socialisation et sociabilisation. ça coûte plus cher à l’éleveur, certes, mais le résultat en vaut la peine.
Conclusion

Le LOF n’est pas fiable
La SCC met en place une mesure qui ne garantira en rien la fiabilité du livre des origines. En effet, même si l’identification génétique des reproducteurs devient obligatoire, la filiation du chiot quant à elle, reste optionnelle. La filiation demeure une procédure basée sur le volontariat des éleveurs et sur la requête d’une petite poignée de particuliers souhaitant vérifier les déclarations de l’éleveur sur les origines de leur chiot.
Pourtant, la filiation obligatoire des chiots entrainerait une totale fiabilité des nouvelles inscriptions au LOF. Elle permettrait également de mettre en valeur la production des éleveurs “responsables” (mot devenu à la mode aujourd’hui mais tellement galvaudé…).
Nouvel ISAG 2020
La demi-mesure mise en place par la SCC tombe au même moment où elle décide de transiter vers un nouvel ISAG des identités génétiques… En effet, l’ISAG 2006 actuellement en place utilise des marqueurs de la famille des microsatellites (STR – Short Tandem Repeat) alors que le nouvel ISAG 2020 utilise des marqueurs de la famille des SNPs (prononcez “SNIPS” pour Single Nucleotide Polymorphism). Hors, les deux ISAG ne sont pas compatibles pour procéder à la filiation du chiot !
Comme l’explique la SCC sur sa page dédiée, il faudra bien choisir l’identification génétique la plus adaptée… Prenons un exemple avec un étalon étranger identifié ISAG 2006 et la mère identifiée ISAG 2020; la filiation des chiots sera impossible sauf à demander au propriétaire du mâle étranger de refaire passer à son mâle une identification génétique ISAG 2020… La filiation ne sera pas possible également pour les chiots ISAG 2020 si leurs parents sont ISAG 2006…
Résumons simplement cette histoire d’ISAG : la filiation du chiot n’est possible que si les empreintes génétiques des parents et du chiot utilisent toutes les trois le même ISAG…
Ce problème n’existerait même pas si la SCC avait bien fait son travail en rendant obligatoire la filiation du chiot : en effet, ces histoires d’ISAG auraient été de la responsabilité de l’éleveur. L’ISAG devient un facteur de complication supplémentaire dans le parcours du propriétaire qui souhaiterait obtenir la garantie des origines de son chien pure race. Bon courage à lui !
Pourquoi la SCC ne met pas les moyens nécessaires pour garantir l’origine des chiens inscrits au LOF alors qu’une solution très simple et très efficace existe ?
Pourquoi la demi-mesure mise en place par la SCC ne concerne pas les races du Groupe 6 ainsi que les races patrimoniales à petit effectif ?
Pourquoi la SCC ne va pas au bout de sa démarche ?
Qui, la SCC protège t-elle avec ces demi-mesures alors que la filiation du chiot est déjà mise en place chez nos voisins Européens ?
Quand est-ce que l’Etat, propriétaire du Livre des Origines Françaises, interviendra dans la gestion de son délégataire pour faire arrêter cette masquarade ?