Comme pour de nombreuses races de chiens, le chien-loup de Saarloos est concerné par les troubles génétiques héréditaires. Nous détaillons ici les maladies héréditaires du chien-loup de Saarloos. Certaines d’entre elles peuvent être dépistées.
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Les maladies héréditaires du chien-loup de Saarloos
La myélopathie dégénérative
La myélopathie dégénérative fait partie des maladies héréditaires du chien-loup de Saarloos, le plus souvent diagnostiquée chez le berger Allemand, ou le Welsh Corgi Pembroke âgés de 8 à 10 ans, parfois même plus tard.
Elle est due à une dégénérescence des structures de la moelle épinière (axones et gaine de myéline) responsables de la conduite des impulsions nerveuses essentiellement dans la région thoraco lombaire.
Cette détérioration se traduit par une perte de coordination progressive de l’arrière train, accompagnée d’une faiblesse croissante ainsi qu’une incontinence.
Le nanisme hypophysaire
Le nanisme hypophysaire est une affection rare que l’on peut observer chez le Berger Allemand et le chien d’ours de Karélie.
Cette maladie héréditaire est provoquée par une sécrétion inadaptée de l’hormone de croissance et entraîne un retard de croissance appelé nanisme hypophysaire ou nanisme « harmonieux ».
L’atrophie progressive de la rétine
L’atrophie progressive de la rétine ou APR (en anglais PRA) fait parti des maladies héréditaires du chien-loup de Saarloos.
L’ APR chez le chien-loup de Saarloos est atypique. Ces tares oculaires pourraient finalement faire partie d’une affection plus globale, liée à un dysfonctionnement neurologique : la lipofuscinose céroïde canine.
La santé du chien-loup de Saarloos est affectée par la myélopathie dégénérative et le nanisme hypophysaire qui sont des maladies héréditaires se transmettant sur le mode autosomale récessif. Ce qui signifie qu’il faut deux individus porteurs du gène de la maladie pour produire des chiots atteints.
Des tests génétiques sont aujourd’hui disponibles pour les éleveurs. Ces tests leur permet d’éradiquer ces maladies héréditaires connues. Il est aujourd’hui très facile de ne pas produire de chiots atteints de ces maladies héréditaires pour peu que l’éleveur ait fait tester au préalable, les futurs parents de la portée…
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